Une fois de retour chez moi, je donnai le bois à mon père sans pour autant lui donner l'arbre qui semblait si particulier. J'amenai cet arbre dans ma chambre afin de le regarder de plus près quand tout à coup j'entendis de nouveau cette voix si particulière dans ma tête. Une voix qui était à la fois mature et enfantin et dont le ton semblait au bord de l'agonie et pourtant...
Libère moi... Donne moi un visage... fait de moi un être à part. Un être à part entière, c'est ce que je veux être
Je me mis a mon propre établit (certes plus petit que celui de mon père mais néanmoins utile) et commença à travailler sur le bois. D'une manière que je ne pouvais pas expliquer, je n'arrivais pas à m'arrêter de travailler ce bois. Je ne m'arrêtais pas ni pour manger, ni pour dormir ni pour quoi que ce soit. J'en étais à un tel point que mes parents se posaient des questions. Je n'avais pas le choix de m'occuper de lui, il s'agissait d'un arbre pas comme les autres, celui-ci parlait !
Au bout de quelques temps, mon travail fût achevé. J'admirai ma réalisation personnelle avec fierté. Jusqu'à ce que je l'entende de nouveau me parler.
Donne moi un nom. Nous sommes amis non ? Je mérite donc un nom !
J'étais entièrement d'accord avec cette idée mais surpris. Ce pantin n'était plus un simple arbre aux allures féeriques, c'était maintenant mon ami. Je regardai donc autour de moi. Quel nom allais-je lui donner ? Le chat pénétra ma chambre sans permission, s'assit et me fixa en miaulant. Je remarquai sa médaille avec un simple "L" qui était simplement là pour rappeler que ce chat portait le doux nom de "Leiko"
- Un truc qui commence par un L..
J'aspergea ensuite le chat avec un verre d'eau qui traînait là depuis je ne sais quand et qui était à température ambiante. Le chat prit donc la fuite. L'eau du verre me fis penser à la lettre "O"
- Lo... Mr. Lo puis un éclair de génie me traversa " Mr.Louis". Dit moi Louis, tu crois qu'on travaillera ensemble un jour ?
Pourquoi pas toute notre vie ?
Depuis ce jour je ne me débarrassa pas de mon pantin. Nous étions unis dans un monde que seul lui et moi connaissions. Lorsque quelques jours plus tard je revins là ou j'avais trouvé louis... je constata dans ma grande surprise que l'environnement avait changé. Le chemin semblait plus éclairé et plus vivant. Le petit boisé ou j'avais trouvé louis n'avais rien. L'herbe avait poussé et aucune souche de louis n'était là comme si il n'avait jamais été là. Déboussolé par cet événement, je ne revins donc jamais dans cet endroit.